mardi 9 avril 2013

Embarques dans mon char de mongoles



j’ai le shake dans ma patte de lièvre
l’instinct et la gueule du Loup
Aouw Aouw Aouwouououououououou!!!!!!!!
Bienvenu dans ma meute de mongoles
tout le monde est bienvenu
surtout les jeunes femmes un peu potelées

Embarque dans mon char
j’te paye une fast ride au boute de toute
attention tite’fille
j’ai trouvé mon bleu
pis j’me paye une sacramant de traite
mon cœur se compte en horse power

accroche toé à ma mâchoire
juste pour voir
j’ai la gueule du Loup pour hurler
et lécher aussi
J’peux grogner si y faut
pour tasser les bonnes femmes qui seront dans notre chemin
ou pincer les fesses des maîtresses d’école

le bon dieu m’a posé le câble
fa’que ch’chie en couleur
sur 5 fuseaux horaires en même temps
t’in, vl’à un fil électrique
mets le où tu veux

j’vais me taper un three somme avec la reine pis son petit prince
j’vas manger sa monarchie pis te chier un république qui vas te faire bander
jusqu’à ce que t’aie mal
On vas toute décrisser
on vas rassire la statue de la liberté à sa place  
les gestionnaires vont chier dans leur culottes
pis leur femmes vont virer lesbiennes
Get the fuck out of my way!!
J’ai trouvé mon bleu

Embarque dans mon char de mongoles
c’est open bar au banquet de l’amour
on va courir tout nus dans’bouette
on va manger des chars électriques
pis se pogner l’cul quand on veut

m’a t’conter des affaires qui se peuvent même pas
on va toute toucher, toute manger sans laisser de reste
tu vas voir comme c’est beau  
Viens t’en
c’est open bar au banquet de l’amour
pis j’ai des tikets VIP pour le bonheur

mercredi 3 avril 2013

Adélaïde



quelque part entre le Lac à’Pierre et le petit cimetière
le bruit se tait
le cerveau drop à moins de 10 mégahertzs
retraite aux limites de l’écoumène
dans la sérénité des cathédrales en plywood
où la lenteur du rythme est dictée par l’économie des précieux 12 volts

dans un oasis de plancher de bois roff
le cœur brûle au propane
les feutres sortis de leurs bottes pendent sans pudeur
pour sécher mollement près du poêle
où est descendu un morceau de soleil qui allume les joues des enfants

le cœur en cocos de pâques
pompe à grosses gorgées
dans l’amour des Matantes
et le buzz tranquille du cosmos

voyage en toute sécurité au fond de soi-même
parce que s’y rendant en chevauchant le cul d’un skidoo des mononcles bienveillants
surabondance de dons et de plaisirs qui goutent le jambon dans l’sirop d’érable