C’est l’joual de mon père
Un joual de trait, fort
Qui tire, qui crampe
La tête baissée par l’effort
Pas par humilité
Des joual de même
Y’a eu des milliers
Usés, fouettés
Puis brisés et remplacés par la machine
La machine à briser les chevaux
Celle qui rend fou les amoureux du sacré
Celle qui prend tout et laisse des morceaux rapiécés
J’ai un beau joual
Un beau grand joual fière
C’est le joual de mon père
Aujourd’hui redressé
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